Je vous propose de découvrir les ouvrages qui m’ont inspirée, bouleversée, éveillée. Tous ces livres qui ont fait grandir en moi ces valeurs que mes parents avaient semées. Toutes ces lectures qui ont fait de moi celle que je suis aujourd’hui.
Chaque semaine, je partagerai avec vous mes coups de coeur littéraires d’hier et d’aujourd’hui.
J’espère que vous prendrez autant de plaisir que moi à les (re) découvrir. On commence par mon coup de coeur de la semaine 47 (S47).
Coup de coeur S47
Candide ou l’Optimisme est un conte philosophique de Voltaire paru à Genève en janvier 1759.
Résumé du livre
Dans le château du baron de Thunderten tronckh vit un jeune homme simple et droit nommé Candide. Pangloss, le meilleur des philosophes, l’a élevé. Depuis son enfance, Pangloss lui répète que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles. Un jour, on surprend Candide en train d’embrasser Cunégonde, la fille du baron, dont il est épris. On le chasse illico de ce paradis. Commence alors une véritable épopée pour Candide. D’abord enrôlé de force dans une guerre monstrueuse, il parvient à fuir. Puis il retrouve son vieux maître de philosophie qui lui apprend que le château a été brûlé. Pour rejoindre son aimée, Candide parcourt le monde et découvre l’horreur qu’il recèle. Tout n’est que massacres, injustices, fanatismes religieux, intolérance, esclavage. La Nature même est hostile et n’épargne pas les hommes : tremblements de terre, tempêtes et naufrages sont constants.
Toutefois, Candide fera la découverte du Nouveau Monde et de l’Eldorado, un havre de paix où ruissellent l’or et la douceur de vivre. A travers ce parcours initiatique, Candide doutera de la parole de son maître. Il perdra une à une ses illusions et se contentera de « cultiver son jardin » et de célébrer un bonheur simple.
Pourquoi j’aime
J’ai aimé ce livre dès la première lecture, au collège, et cet amour ne m’a jamais quittée. A l’optimisme forcené et aveugle de certains (tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes, car Dieu l’a créé), Voltaire oppose la guerre, la violence, la maladie, l’injustice et le mal. Il démontre de façon magistrale que le bonheur ne se trouve ni dans l’accumulation de richesse, ni dans les voyages, ni dans le pouvoir. Pour être heureux, cultivons ensemble notre jardin. Si chacun apporte sa part, c’est la société entière qui progresse, se développe et devient meilleure. J’aime ce livre, parce qu’il prône une philosophie de partage et de solidarité dans laquelle je retrouve mes valeurs.